Notre histoire ...

Ensemble depuis cinq siècles

Le 14 novembre 1535, par un vote solennel réunissant tous les citoyens genevois, un des fleurons du patrimoine genevois, l’Hospice général, a été fondé sous le nom d’Hôpital général. Il vient alors en aide aux mendiantes, réfugiées, enfants illégitimes, vagabonds ainsi qu'aux personnes âgées, malades ou handicapées. Il s’installe d’abord dans l’ancien couvent des Clarisses, au Bourg-de-Four, et son soutien, empreint de charité chrétienne, est conditionné par une conduite vertueuse.

Jusqu’à la Constitution de 1847 du radical James Fazy, les assistées restent privés de droits politiques. En 1869, l’institution devient l’Hospice général, lequel, dès l’entrée en vigueur de la Loi sur l’assistance publique en 1901, s’occupe uniquement du domaine social. Les personnes malades indigentes sont dorénavant prises en charge par l’Hôpital cantonal. Durant le XXe siècle, l’aide autrefois conçue comme un devoir de charité évolue pour être enfin reconnue comme un droit, tandis que s’effacent les différences de traitement entre Confédérées et Genevoies, entre personnes étrangères et Suisses.

La séparation entre l’Église et l’État accompagne cette évolution, bien que l’Église réformée continue à jouer un rôle majeur au XXe siècle, ainsi d'ailleurs que l'Église catholique, dans des actions d’entraide ou de soutien aux plus pauvres.

Dernièrement, lors des votations populaires du 14 octobre 2012, le peuple genevois a adopté une nouvelle Constitution perpétuant le rôle de l’Hospice général qui reste le coeur de la solidarité genevoise.

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