6’450 personnes précarisées viennent chercher leur sac chaque semaine aux Colis du Cœur. Selon la fondation, 40% des bénéficiaires sont des enfants. Lors de ces rendez-vous essentiels, des collaboratrices et collaborateurs de l’Hospice général sont présent-es pour donner des premières informations socio-sanitaires et orienter les gens selon leurs besoins vers l’organisme social le plus adéquat.
En ce mardi glacial de fin février, un responsable d'unité (RU) et un gestionnaire financier administratif (GFA) se retrouvent ensemble derrière le petit bureau mis à disposition par les Colis du Cœur.
Un public distinct
« Il ne s’agit pas des personnes auxquelles nous avons habituellement affaire, explique le GFA. Ce sont souvent des gens qui n’ont pas d’autorisation de séjour. »
« Nous connaissons bien le réseau autour des bénéficiaires de l’Hospice général, mais très peu celui-ci. Lorsqu’elles et ils nous posent des questions et que nous n’avons pas la réponse, nous cherchons pour pouvoir leur répondre et les aider, ça nous fait sortir de notre zone de confort », note le RU.
Le fait de participer à cette action leur permet de prendre conscience d’une autre réalité et de mieux savoir ce qui existe pour cette population très précarisée.
Une expérience bienvenue, car de plus en plus, les équipes de l’Hospice général doivent informer sur des mesures et des services hors de l’institution. « Cela améliore notre connaissance du réseau, et nous rendra ensuite meilleur pour orienter les gens dans notre travail », confirme le gestionnaire.
- Les familles d’accueil à l’honneur ! 22 Avr.
- Le programme Objectif jeunes