Responsable de l’unité formation de base (UFB) de l’Hospice général
1.Quel est le rôle de votre unité ?
Nous permettons aux migrants d’acquérir les compétences langagières leur permettant d’évoluer au sein de leur société d’accueil. Nous enseignons le français langue d’insertion et depuis une année, nos évaluations et nos cours sont aussi ouverts au public de l'Action sociale.
2. Vos formations sont-elles reconnues au-delà de l’institution ?
Oui largement. Notre offre de cours a été labellisée Fide, une norme d’exigence et de qualité qui a été mise en place par le SEM (Secrétariat aux migrations). Nous sommes même l’unique offre de formation à posséder ce label dans le canton. En 2019, 120 personnes ont déjà passé leur évaluation et ont reçu leur attestation de niveau et leur passeport des langues, attestation reconnue dans tous les cantons suisses.
3. Quel intérêt ce passeport représente-t-il pour une personne migrante ?
Il apporte de nombreux atouts. Tout d’abord pour renouveler ou changer de permis. Ensuite pour accéder à une formation supérieure ou professionnelle et puis, bien entendu, pour trouver un travail.
4. Quels sont vos prochains objectifs ?
En premier lieu, maintenir ce niveau d’exigence et améliorer sans cesse notre offre. Nous sommes également en train de développer une nouvelle approche pédagogique pour les personnes en grande difficulté d’apprentissage. C’est une approche encore plus individualisée, presque sur-mesure. Nous utilisons de nouveaux outils et nouvelles techniques issus, entre autres, de la psychomotricité. Pour l’instant une quarantaine d’élèves participent à nos classes pilotes.