Après une première phase mobile mise en place durant le COVID, le BiS s'est installé de manière pérenne au 3 boulevard d'Yvoy il y a tout juste 1 an. L'occasion de dresser un premier bilan de ce projet original, innovant et multipartite.
Cette année aura constitué une première phase de stabilisation cruciale pour le dispositif, coporté par l'Hospice général, le canton, la ville de Genève et le milieu associatif. Les résultats de son évaluation, mandatée par le département de la cohésion sociale auprès de l'UNIGE et de la HETS, sont attendus pour le premier trimestre 2025. Ils apporteront un éclairage précieux sur l'impact du BiS et nourriront la réflexion collective toujours en cours autour de son amélioration et de son évolution.
Le cap symbolique de ce premier anniversaire invite néanmoins à un premier regard rétrospectif sur l'année écoulée. Du côté des chiffres, entre mi-septembre 2023 et mi-septembre 2024, le BiS a accueilli quelque 970 personnes, soit une moyenne de 11 personnes par permanence. Parmi elles, 63.5% ont pu être orientées auprès de l'Hospice général, d'une association membre du CAPAS ou d'un service de l'administration cantonale. Selon les résultats préliminaires avancés par l'UNIGE et la HETS, le taux de satisfaction des bénéficiaires concernant leur passage au BiS avoisine les 75%.
Au-delà des chiffres, les retours des bénéficiaires montrent que le BiS remplit pleinement son objectif de facilitateur dans les relations entre les institutions et la population. Il semble également jouer un rôle clé dans la motivation des personnes à franchir le pas pour s'adresser aux structures adaptées à leurs besoins.
Il existe encore de nombreuses pistes d'amélioration pour ce dispositif. La deuxième année du BiS sera donc celle de la poursuite des efforts de réflexion vers son amélioration. Le comité de pilotage a d'ailleurs démarré les travaux à ce sujet.