Après une première phase mobile mise en place durant le COVID, le BiS s'est installé de manière pérenne au 3 boulevard d'Yvoy il y a tout juste 1 an. L'occasion de dresser un premier bilan de ce projet original, innovant et multipartite.
Cette année aura constitué une première phase de stabilisation cruciale pour le dispositif, coporté par l'Hospice général, le canton, la ville de Genève et le milieu associatif. Les résultats de son évaluation, mandatée par le département de la cohésion sociale auprès de l'UNIGE et de la HETS, sont attendus courant 2025. Ils apporteront un éclairage précieux sur l'impact du BiS et nourriront la réflexion collective toujours en cours autour de son amélioration et de son évolution.
Mais au-delà des analyses très attendues des chercheurs, les retours en direct des bénéficiaires montrent que le BiS remplit pleinement son objectif de facilitateur dans les relations entre les institutions et la population. Il semble également jouer un rôle clé dans la motivation des personnes à franchir le pas pour s'adresser aux structures adaptées à leurs besoins.
Il existe encore de nombreuses pistes d'amélioration pour ce dispositif. La deuxième année du BiS sera donc celle de la poursuite des efforts de réflexion vers son amélioration. Le comité de pilotage a d'ailleurs démarré les travaux à ce sujet.