On l’oublie parfois : si les Centres d’action sociale (CAS) sont des lieux où l’on peut se rendre pour recevoir des informations utiles ou de l’aide sociale et financière, et si ces prestations s’effectuent le plus souvent lors de rendez-vous individuels avec des assistants sociaux, les CAS opèrent aussi au cœur des quartiers où ils sont implantés.
La notion de réseau est primordiale, avec les services sociaux ou médicaux des communes, les associations et les maisons de quartier (MQ), les instances et bien sûr avec les habitants qui peut-être un jour se tourneront vers le CAS. Quoi de mieux qu’une rencontre ouverte autour de réflexions thématiques, de la découverte des nouveaux locaux ou d’un moment convivial dans un jardin tout proche ?
C’est la démarche lancée par les CAS de Plainpalais, Carouge et Eaux-Vives en cette période estivale. Nul doute qu’elle sera suivie d’autres événements de ce type.
Zoom sur Plainpalais, avec Naima Zerouali, responsable d’unité
«A Plainpalais, tout a commencé avec la Coordination de quartier qui réunit une trentaine d’institutions et associations. Lors d’une rencontre organisée par l’Antenne sociale de proximité Plainpalais de la Ville de Genève, nous avons appris que la MQ Plainpalais préparait un barbecue à la villa Freundler, deux jours après. Les animateurs de la maison de quartier avaient lancé l’invitation à tout le voisinage.
Nous nous sommes alors organisés avec une douzaine de collaborateurs du CAS pour participer à cette fête de quartier. C’était une occasion de rencontrer des personnes à qui nous serons peut-être utiles un jour. Plusieurs ne connaissaient pas l’existence du CAS de Plainpalais, situé rue de Carouge. La convivialité permet de briser la glace et de mieux faire connaissance. Nous avons réalisé à quel point participer aux réunions de quartier est important! ».