Des bénévoles issus de la migration donnent un coup de boost au festival Mai au Parc
Quelque 25 requérants d’asile ont officié comme bénévoles durant ce week-end de Pentecôte pour le festival Mai au Parc. Parmi les tâches variées qui leur étaient attribuées se trouvent le montage / démontage, le tri et la gestion de la vaisselle, la sécurité de la scène ou encore le rôle de machiniste.
L'équipe du festival très satisfaite
Le comité sur place semble ravi de cette première expérience de partenariat avec notre institution : « Ces bénévoles nous ont impressionnés. Ils n’ont jamais les mains dans les poches, ils prennent des initiatives et ça se voit qu’ils ont vraiment envie d’être là, tant pour aider que pour apprendre, » raconte un bénévole local qui a travaillé avec eux tout le week-end.
Une belle expérience pour la direction de Mai au Parc
Patrick Merz, co-directeur du festival, ajoute que grâce à eux, ils ont pu être en avance sur le montage. « Mai au parc est un petit festival, l’ambiance y est familiale. Nous avons eu beaucoup de plaisir à échanger avec ces requérants d’asile et qu’ils nous parlent de leur pays d’origine. »
Entretien avec Darcy, l'un des bénévoles qui réside au centre d’hébergement collectif des Tattes
« J’ai toujours été très actif. J’ai tout le temps besoin de bouger et c’est ce que je recherche en faisant du bénévolat, » explique-t-il. Depuis son arrivée à Genève il y a seulement 3 mois, Darcy a participé au Marathon de Genève et à la Course des Ponts avec Flag 21. Il donne volontiers un coup de main à l'Agora, association située aux Tattes et va régulièrement travailler à Genève-Roule !
Ce rôle de bénévole lui permet aussi de rester occupé : « outre ma nature dynamique, je n’aime pas ne rien faire ici, car je deviens vite angoissé en pensant à ma famille restée au pays. »
Dernière leçon de vie à retenir de cette personne à la motivation solaire : « On ne peut pas toujours faire des choses extraordinaires. Il vaut mieux faire de petites choses, mais de façon extraordinaire. »